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Channel: Le blog d' Eva, R-sistons à l'intolérable
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Le premier roman de Chantal Dupille offert à ses Lecteurs (pdf)

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Chantal Dupille (pseudo eva R-sistons)

et trois ex membres de gangs de rues,

  le héros de son roman est avec le polo blanc

 

gangs-membres-dont-mikael-livre-eva002-1.jpg

 

Mon premier roman, je vous l'offre !
Ouvrage né d'une rencontre fortuite
avec un ex jeune membre de gangs de rues de New-York

 

 

Le premier roman de Chantal Dupille,

présentation, extraits, vidéo, liens

 

 

 

Reportage sur un journal, mars 1986

photos de membres de gangs que j'ai côtoyés,

à droite j'interviewe Nicky Cruz le héros de "La Croix et le Poignard",

chef d'un des gangs les plus réputés de New York devenu Pasteur

 

Gangs-J-liberee-bas-coupe.jpg

 

Avant-Propos du Livre

Cet ouvrage a vu le jour voici quelques années, juste une maquette destinée à la mise en place d'une Maison d'Édition de livres engagés. D'autres sujets devaient suivre, dont un sur les gangs de rues américains mais cette fois sous forme de reportage, et mon autobiographie que Fayard voulait éditer lorsque j'avais trente ans. Finalement, le projet d'Édition était trop lourd pour moi, et mon roman sur les gangs n'a pas du tout été commercialisé.

L'actualité incertaine (bruits de guerre...) m'a donné envie de reprendre rapidement la publication, pour que cette histoire basée sur des faits authentiques puisse voir enfin le jour - mais avec un titre différent (d'ailleurs celui que j'avais prévu au départ), et sans illustration.

Dans l'urgence, j'ai décidé de l'auto-éditer, mais un Éditeur européen à diffusion internationale s'est intéressé à mes écrits et a voulu publier ce roman. Il m'a envoyé le contrat stipulant 12% de droits pour moi, mais aucun exemplaire d'auteur, ce qui était inacceptable car j'ai l'habitude d'offrir, de partager... Acheter mon ouvrage pour l'offrir ? Impossible, je ne pouvais le concevoir. Donc j'ai proposé de renoncer à une partie de mes droits d'auteur en échange de quelques exemplaires, puis de renoncer à tous mes droits en échange d'une vingtaine de livres. Voici les courriers reçus à la suite de mes deux offres :

" J'ai longuement discuté avec la direction pour votre demande et nous ne pourrons malheureusement pas faire d'exception par rapport aux copies gratuites. Pour des raisons de "fair play" envers nos autres auteurs, nous ne pouvons changer les conditions existantes.
   J'espère pouvoir compter sur votre compréhension sur ce sujet et je tiens également à vous dire que je reste à votre disposition si vous souhaitez poursuivre l'aventure avec nous ".

" Après une nouvelle tentative du côté des responsables, il en ressort que nous ne pouvons toujours pas accepter l'offre que vous nous faites. Je suis vraiment désolée que cette collaboration ne puisse aller de l'avant. Votre ouvrage nous avait bien plu !
   Malheureusement, les conditions ne peuvent être changées. J'espère que vous pourrez aller de l'avant avec la publication de votre livre en auto-édition.
Tout de même, si vous changez d'avis, nous serons très certainement ravis de poursuivre cette aventure avec vous. N'hésitez pas à me contacter à cet effet ".
.
L'argent ne m'intéresse pas, mais le partage, oui. Donc, je poursuis l'"aventure" seule. Pas tout-à-fait d'ailleurs, avec l'aide d'un Lecteur ami sur le plan technique et la diffusion, préférant comme moi la société de la gratuité à celle du profit.

La version pdf du livre est gratuite, la version imprimée est à prix coûtant. Bref, j'aurai mes exemplaires d'auteur, et le prix de vente du livre ne sera pas un obstacle pour les Lecteurs et les Lectrices potentiels...

Bonne lecture, fraternellement,

Chantal Dupille
5 octobre 2014  : La version pdf gratuite a été supprimée au bout de trois mois 

Couverture de la maquette de départ,
photo d'un des Ching-A-Ling (gang à motos)
qui m'a reçue dans le repaire du gang
rival des Hells'Angels, à NY
Titre envisagé : Du gang... à la Vie !
Ce roman n'a pas été publié,
il est resté dans le tiroir, lu par personne,
le projet de mise en place de Maison d'Edition
avec ce livre pour commencer, n'ayant pas abouti.
Depuis, l'ouvrage a été largement remanié.

 

gangs-couverture-1.jpg

 

 

Ce roman est basé sur des faits authentiques,

c'est l'histoire d'un gang de rues dont tous les membres sont morts

les uns après les autres.

Le héros, Miguel, s'est converti la veille

de l'extermination de son gang.

Le rencontrer était un cadeau pour un écrivain !

A travers ce personnage, c'est l'histoire dramatique d'un gang,

et la "résurrection" du héros à la fin, à 16 ans.

Dans la vie, il sera envoyé en Inde comme missionnaire,

moi je l'envoie dans son gang ennemi... Fin imaginée, donc !

Chaque événement, chaque mort de gang

est basé sur des faits authentiques,

romancés, mais en général à partir

de documents d'archives de la Police US.

Pour pénétrer dans les gangs,

je me suis installée notamment au coeur du Bronx,

pendant deux bons mois,

et j'ai reçu l'aide de la Police américaine

(patrouillant avec les Cops),

ainsi que celle de missionnaires évangéliques.

Merci à eux !

Chantal ève Dupille


 

Couverture de l'édition brochée


 

Gang-livre-pour-Lullu-couverture-prete.jpg

 

 

 

 

 

Maquette de la 1e page de l'édition actuelle, version pdf

gang-couverture-TB-avec-bulles-copie-1.jpg

 

 

 

Avertissement

Cet ouvrage n'est pas pour tout public.

Il comporte des passages très violents,

pour rester fidèle à la réalité

(sauf les scènes de combats, romancées),

et certains passages à teneur évangélique

qui peuvent heurter la sensibilité de personnes

athées, juives, musulmanes...

 

L'ouvrage dresse le portrait d'une Amérique violente,

et dans certais passages, d'une Amérique à la foi flamboyante,

bref terre d'excès en tous genres.

 

 

Un sincère merci à Jean-Claude,

Lecteur-écrivain--blogueur,

pour sa si précieuse aide technique.

 

 

 

Courte présentation de l'auteur, sur le livre

 

a-photo-preferee-chantal-30-ans-copie-1.JPG

 

Chantal Dupille est née dans l'Oise, père bordelais et mère russe.
Après avoir obtenu son diplôme de journaliste et sa
licence de Lettres Modernes à la Sorbonne, elle se lance dans
l'écriture d'un livre sur le mai 1468 des étudiants. Suivent
trois autres ouvrages, publiés par Hachette Littérature et
Balland. Parallèlement elle réalise à 20 ans son premier
reportage en vivant parmi les gitans d'Espagne. Puis elle
devient journaliste, notamment à Noir et Blanc, aux Dernières
Nouvelles d'Alsace (entre autres, Pages Jeunes) et à FR3 Alsace
: elle y produit plusieurs documentaires, en particulier
sur l'accessibilité des villes aux personnes handicapées
("Mulhouse, ville en pentes douces"), ou sur les motards
("Les croisés de la moto").
.
Son souci pour les plus démunis l'a conduite
à accueillir chez elle des personnes en
difficulté, à s'engager dans des associations humanitaires
comme la Boutique Solidarité Fondation Abbé Pierre,
à partager la vie des plus défavorisés
(dans le cadre de reportages, de conférences ou de livres),
à mettre en place et à animer un centre d'entraide à Marseille.
Elle est mère de trois enfants, deux garçons et une fille.
Aujourd'hui, Chantal Dupille administre plusieurs blogs
(6.000.000 de visiteurs uniques au 15 mai 2014)
contre "l'intolérable, la désinformation, les guerres,
le choc de civilisations, les crises provoquées", etc,
  ou pour les seniors et les jeunes, et elle a enregistré
plusieurs vidéos sur daily motion, sous le pseudo eva R-sistons.
Un site centralise tout : http://chantaldupille.fr
.
Chantal Dupille a, par hasard, découvert la foi
dans les milieux chrétiens charismatiques;
sa foi est vivante comme celle des premiers chrétiens,
ouverte, tolérante, incarnée, prophétique,
engagée aux côtés des plus faibles.
Elle se considère comme citoyenne du monde
et milite pour une société plus juste, plus humaine, plus fraternelle,
où chacun trouverait sa place. Pour elle ce qui compte avant tout,
c'est la liberté, la vérité, la justice et la paix.
Elle a vécu parmi les gangs de rue au cœur des ghettos américains,
surtout dans le Bronx à New-York.

 

......


cliquer sur l'image pour la vidéo

50:36
Dans cette vidéo,
à partir de 11 mn,
trois témoignages extraordinaires de foi vivante.

 

 

Extraits.

Le gang dans le métro,

le Welfare Center,

combat de gangs.

 

 

Comme le sang gicle partout sur les trottoirs du Bronx, les graffitis jaillissent sur les murs de la ville, à chaque point stratégique, sur chaque wagon de métro : inscriptions énormes, slogans accrocheurs, dessins figuratifs ou apocalyptiques, mots obscènes, phrases incompréhensibles, dédicaces hâtives, plaisanteries grossières, initiales gigantesques, commentaires vengeurs, messages politiques, sociaux, amoureux ou écologiques, tout cela fait partie du paysage newyorkais au même titre que les immeubles éventrés, les cimetières de voitures, les églises pentecôtistes.

Les graffitis, c'est la violence et l'imagination étalées sur chaque mur, une débauche de couleurs et de talents éphémères. Il s'agit d'ailleurs moins de décorer les murs, que de délimiter un territoire âprement disputé et de matérialiser son désir d'exister.

Graffiti (NB C'est le Président du gang Les Fils de Satan, note de ch d) adorait voir son nom s'étaler en lettres gigantesques, et il n'avait pas son pareil pour dénicher l'emplacement idéal pour exalter sa personne. Mais, par dessus tout, il affectionnait les wagons de métro qui traversaient la ville de part en part. Ainsi, sa réputation dépassait largement les limites du quartier, du moins le croyait-il.

Les Fils de Satan parcoururent à grandes enjambées la distance qui les séparait de l'entrée du métro, cette case noire qui se dresse à intervalles réguliers dans l'échiquier du Bronx. Comme ils s'y attendaient, l'accès était gardé par un policier qui tripotait machinalement sa matraque et son colt pendu à la ceinture.

Les cinq garçons passèrent avec insolence devant le sergent, et Miguel, volontiers farceur, s'amusa même à lui envoyer un pied de nez alors qu'il regardait dans une autre direction.

— Hé, qu'est-ce que vous fichez ici, sales garnement ?

Visiblement, le policier n'appréciait ni l'allure des kids ni les grands sacs beiges de super-marché qu'ils tenaient en mains. Il voulut les interpeller mais, déjà, les adolescents avaient disparu.

— Sales Portoricains ! grommela l'officier.

Les Fils de Satan gravirent l'escalier quatre à quatre, et ils franchirent les tourniquets encore plus vite.

— Hé, là-bas !

Derrière son guichet, le préposé haussa les épaules. Il n'allait pas risquer sa peau pour quelques resquilleurs !

Les cinq kids arrivèrent sur le quai juste au moment où les portes du métro se fermaient en grinçant.

— Raté ! commenta Graffiti d'une voix rageuse. Au suivant !

Quelques instants plus tard, on entendit un grondement de roues d'acier et une nouvelle rame, longue et bariolée, fit son entrée. Les Portoricains montèrent dans un wagon à demi plein qui, à leur apparition, se vida aussitôt. En descendant, d'ailleurs, quelques voyageurs reçurent au passage, sur la tête, une mixture puante soigneusement élaborée par les kids eux-mêmes. Ils étaient furieux ! Les garçons, eux, savouraient leur plaisanterie ; joie de terroriser, joie de régner en maîtres, joie, aussi, de voir bientôt la ville défiler à leurs pieds.

 

§§§§

 

Manhattan. Acier et verre, verre et acier à perte de vue. Manhattan, c'est une jungle en béton jaillie du sol dans un formidable élan de puissance. Angela et Miguel étaient assommés par l'énormité des buildings qui se dressaient sur leur route comme autant de géants menaçants. Et ils ne cessaient de s'égarer dans le dédale de l'orgueil américain.

Enfin, le Welfare Center apparut, ultime bastion des perdants et des exclus, dernier refuge de ceux qui n'attendent plus rien de la vie qu'un peu de pitié et les miettes du grand festin des riches. Tous ceux qui avaient fait confiance au système américain, tous ceux qui s'étaient raccrochés aux folles chimères de la réussite à tout prix, tous ceux qui avaient misé sur le dollar-roi, se retrouvaient là, floués, hagards, suppliants, résignés à solliciter les bribes du grand rêve qui s'écroule.

En voyant la masse imposante du Welfare Center, les Sanchez pressèrent le pas. Il était temps ! A huit heures du matin, la queue n'en finissait pas, immense cortège de la misère, interminable rebut du mirage américain.

Quand les portes s'ouvrirent enfin, à neuf heures précises, ce fut la ruée ; la multitude de femmes et d'enfants se précipita. Et tout ce monde courait, se bousculait, s'accrochait, tombait, se relevait, avec l'énergie du malheur accumulé pendant des années. Le spectacle était vraiment pitoyable : on s'agitait, on s'empoignait pour avoir les places assises ; on s'énervait, on se lançait des injures colorées ; les enfants pleuraient, s'impatientaient ; les mères étaient tendues, constamment sur le qui-vive...

Angela et Miguel se virent enfin attribuer un numéro. Pour eux, l'attente commençait, inconfortable, incertaine, angoissée. A force de scruter les visages, sombres surtout, les Sanchez reconnurent des expressions familières, et des sourires crispés s'échangeaient. Au Welfare, il n'y avait plus d'amis, plus de familles, plus de solidarité ; c'était le chacun pour soi, la lutte pour la survie.

 

§§§§


Dans un élan meurtrier, Miguel bondit contre deux Noirs en même temps et les renversa au milieu des balles qui sifflaient de tous côtés ; puis il asséna un coup terrible à l'un de ses adversaires qui, péniblement, tentait de se relever. Et il repartit héroïquement à la charge. Autour de lui, il y avait des gueules écrasées, disloquées, pulvérisées, ce qui le rendait plus furieux encore.

Les Noirs étaient décontenancés par la brutalité de l'attaque ; ils battirent précipitamment en retraite. Seules deux filles s'étripaient encore comme deux lionnes en furie, toutes griffes dehors, accrochées l'une à l'autre, violemment enchevêtrées.

La pause ne dura pas. Pendant que les Noirs se regroupaient, les Portoricains rassemblaient leurs forces et rechargeaient leurs armes. La façon dont ils avaient repoussé l'assaut leur donnait confiance. Et la bataille reprit, redoublant d'intensité, de haine raciste, de fureur. Un corps arrivait, puis un autre, puis d'autres. Cela n'en finissait pas !

On visait sans cesse Miguel, on le manquait toujours. Cela dépassait l'entendement ! Le garçon se couchait, se redressait, frappait, disparaissait, réapparaissait, multipliait les attaques et les défenses, narguant la mort, se riant d'elles.

Soudain, le jeune Sanchez fut encerclé. Le visage tuméfié, il fonça dans le tas, aux côtés de Sombrero et de Zorro venus à la rescousse. Un poignard dans chaque main, le virtuose de la lame bondissait à travers la meute hurlante, frappant consciencieusement, systématiquement, presque scientifiquement. Brusquement, Zorro reçut un formidable coup de poing dans l'estomac qui faillit lui faire perdre la respiration. Un Dragon en profita pour le prendre à revers et, d'un magistral coup de tête, l'envoya à terre. Avant même qu'il eût eu le temps d'esquisser le moindre geste de défense, un Noir sauta à pieds joints sur lui, tandis qu'un autre l'assommait au moyen d'un marteau avant de l'achever avec une machette.

De son côté, Sombrero repoussait toutes les attaques avec une vigueur décuplée par la haine. Il utilisait l'élan de ses agresseurs pour les neutraliser, culbutait ses assaillants, les projetait au sol, leur faisait des clefs de bras et des saisies au cou. Sombrero n'avait pas besoin d'armes ; sa science du judo, si exceptionnelle dans le quartier, lui suffisait pour terrasser ses adversaires décontenancés.

 

 

Scène du Bronx, quartier peuplé de gangs de rues

Gangs-Bronx-immeuble.jpg

 

 

 

 

Rappel pdf gratuit

(pour ne pas gréver, en temps de crise,

le budget de mes ami(e)s Lecteurs et Lectrices)

 

 

http://ahp.li/ba9dc639e94111dee1e2.pdf

 

 

 

Sur mon blog d'auteur :

 

Chantal Dupille publie son premier roman (la version pdf est gratuite)

 

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